Semaine 53 (Malaisie)
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Nous redescendons peu Ă  peu du plateau des Cameron Islands.

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Nous longeons un rivière sur plusieurs jours et trouvons de beaux spots de camping.

Au coucher du soleil nous nous baignons avec les locaux tout habillés. Même les femmes restent voilées!

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Certaines portions sont interressantes car aménagées pour les vélos.

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Il fait très chaud. Les températures s’envolent pendant plus de 72h dans notre région. Le gouvernement malaisien décide donc de fermer les écoles jusqu’à nouvel ordre.

Nous observons de nombreux animaux qui nous aperçoivent seulement au dernier moment avant de s’enfuir.

Des groupes de macaques crabiers (longue queue) de 5 à 30 individus s’enfuient en sautant de branche en branche...c’est impressionant d’agilité!

De beaux Varan Malais d’environ 2m et 50kg nous coupent régulièrement la route.

De petits et discrets Ă©cureuils nous regardent passer du haut de leur branche.

Enfin nous observons de magnifiques Black Hornbill. En Thailande ils se trouvaient dans les parcs nationaux mais ici on les trouve dans les villages!

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Nous continuons d’avancer vers le sud le long de la côte. Nous rencontrons Mr Liou, chino-malais, qui nous prend en stop, insiste pour nous inviter au restaurant et nous paye même un trajet en bus pour Joho Bahru!

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Liou a 27 volières réparties dans le pays.

Il nous fait découvrir son métier qui consiste à cultiver des nids d’oiseaux.

Pour se faire il fabrique un édifice de 4 étages ressemblant plutôt à une forteresse. A l’intérieur du batiment des martinets viennent nicher.

Afin d’attirer cet oiseau ressamblant à une hirondelle, Liou dispose des hauts parleurs à des points stratégiques qui émettent un son très fort et très aigu. Les martinets viennent fabriquer leurs nids en sécrètant un mucus mucilagineux, comestible....en gros de la salive!

Une fois les oeufs éclos, Liou récupère les nids et les revend sur le marché chinois (5 Dollar US l’unité). C’est un mets très apprécié des chinois qui se déguste en soupe.

Normalement, un martinet a besoin de 2 semaines pour fabriquer son nid. Toutefois, depuis quelques années Liou remarque que la population d’insectes a diminué. En conséquence, le temps de fabrication est désormais 2 fois plus long.

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Nous rejoignons Johor Bahru dernière ville avant Singapour et le projet de s’installer dans la durée!

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